Lieu : L'Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse)
Public : Adultes
Travail en hauteur sur échafaudage.
Descriptif du chantier :
Au cœur d’un site industriel historique, qui est retourné à la nature et labellisé Espace Naturel Sensible, vous organiserez la mise en sécurité et la restauration des anciens fours à plâtres de la Grange Blanche. En effet, le mur d’entrée du gypse dans les fours à plâtres situé en dessous des cheminées, présente de nombreux signes de faiblesses. Il en va de même pour les cheminées des fours qui nécessitent d’être consolidées pour éviter de nouveaux éboulements.
Déroulement des travaux :
Technique utilisée : maçonnerie traditionnelle à la chaux
Le petit plus : Amoureux de la nature, rendez-vous est donné aux Plâtrières. Le chantier est situé dans un cadre naturel exceptionnel. Vous aurez peut-être la chance de pouvoir observer des espèces protégées.
Temps fort : La vie l’isloise est très active tout l’été, emplie d’événements incontournables.
Hébergement :
Hébergement en cours de sélection. Possibilité de dormir sous tente, par deux, avec accès à des sanitaires en nombre et un espace pour la cuisine et les temps de vie collective ou bien dans un espace en dur, dans des chambres partagées. Préparez-vous à toute éventualité !
Vie collective :
Pendant le séjour vous serez encadrés par 2 animateurs. L’animateur technique qui vous enseignera tout son savoir sur le bâti traditionnel et l’animateur pédagogique qui vous accompagnera dans l’organisation de la vie quotidienne et des activités de loisirs.
Le temps réservé aux travaux est de l’ordre de 30 h hebdomadaires pour les adultes. Le travail sur le chantier s’effectue en matinée et débute tôt le matin en raison de la chaleur estivale. Les après-midis, les soirées et le week-end sont consacrés aux activités de plein air et de découverte, apportant détente et plaisir. Pour les déplacements effectués pendant le chantier, deux véhicules sont mis à disposition des animateurs pour organiser les sorties.
Vous assurerez la préparation des repas, à tour de rôle, en équipe. Chacun pourra ainsi faire découvrir les recettes de sa région et profiter du séjour pour goûter aux innombrables spécialités venues d’ailleurs. Si vous êtes déjà un « chef », c’est parfait, si vous ne l’êtes pas... A vos recettes de cuisine !
Sur tous nos chantiers, nous souhaitons que les bénévoles soient réellement acteurs de leur séjour, nous les inviterons donc à se concerter afin de proposer les activités et animations de leur choix, dans le respect des valeurs que souhaite défendre l'association.
Quelques idées de sorties : Festival d’Avignon, découverte du château de Thouzon, Pernes-les-Fontaines, Fontaine-de-Vaucluse et la source de la Sorgue, Venasque, randonnées dans les Monts de Vaucluse, le Luberon, les gorges de la Nesque ou au Mont Ventoux, baignade et canoë dans la Sorgue..
Bref historique :
La ville prend sa configuration actuelle entre les XIe et XIIe siècles. Les premières mentions du toponyme Insula, signifiant « l’île » en français, se rencontrent dans des sources écrites du XIe siècle. De ce nom primitif découle la dénomination communément employée aujourd’hui encore au niveau local, à savoir « L’Isle » au lieu de L’Isle-sur-la-Sorgue, appellation adoptée officiellement en 1890.
L’énergie hydraulique, déjà à l’origine du développement économique de L’Isle au Moyen Âge, va, grâce à la révolution industrielle du milieu du XIXe siècle, faire bondir le nombre d’usines et contribuer à la prospérité de la ville. En particulier autour du canal de l’Arquet où 17 roues utilisent l’énergie de la Sorgue. La maison Brun de Vian-Tiran est la seule usine encore en activité depuis 1808. L’énergie hydraulique, captée par des roues à aubes dont certaines sont conservées dans le centre ancien, faisaient fonctionner également d’autres industries (moulins à farine, papeteries, etc.) et des ateliers artisanaux (menuiseries, métallurgie, etc.).
Par ailleurs, les importants gisements de gypse sur les hauteurs du hameau Saint-Antoine de L’Isle sont à l’origine du spectaculaire développement de l’industrie du plâtre. Les « gypsiers » l’islois exportaient déjà du plâtre sur les nombreux chantiers de l’Avignon pontificale dès le XIVe siècle.
La ville était entourée de remparts qui suivaient la Sorgue. Ils furent peu à peu détruits, notamment au cours du XIXe siècle pour les aménager en cours ou promenades.
A la fin des années 1960, l’industrie a laissé la place aux antiquités. Aujourd’hui, la ville se place à la troisième place européenne du commerce des antiquités.
Frais de séjour : 150 €
Frais d'inscription : voir le site internet www.rempart.com
Les frais de séjour comprennent : nourriture, hébergement collectif ; loisirs et déplacements pendant le chantier ; assurance responsabilité civile et cotisation à l'association.
Ne comprennent pas : coût du voyage aller-retour ; dépenses personnelles et de santé.